dimanche 15 février 2015

Momifiée...

Debout, nue devant moi tu te laisses faire...étonnée, te demandant à quel jeu j'allais te manger.

Je te donnes quelques indications sur comment vont se passer les choses sans trop en dire. 

Patiemment, je te momifie dans ces bandes cohésives. Je commence par le visage, t'aveuglant, puis ton corps. 

J'insère en toi ton oeuf vibrant télécommandé, te fais t'allonger sur le dos et pose le magic wand en bonne place avant de terminer cette momification perverse qui t'immobilisera tout le temps désiré.

Tu es là, seuls tes seins découverts, lorsque je met en route les vibromasseurs. Là, immobile, impuissante, je joue avec le variateur du magic wand et te laisse partir dans un orgasme... Je pourrais te laisser ainsi, tout arrêter... Bien au contraire, je redouble la puissance des variations et je t'admire ondulante sous les vibrations. 

Que j'aime te voir ainsi impuissante, incapable de repousser tes assauts intérieurs, impossible de me faire arrêter les pulsations ravageuses de ce vibromasseur démesuré...

Nous avons oublié le décompte de tes orgasmes, mais une fois libérée, tu t'es blottie dans mes bras sous une couverture et tendrement nous nous sommes reposé.

Que de tendresses échangées...Quel bonheur de jouer avec toi, de jouir de ton corps offert.

Photo: - DR - Auteur Inconnu

dimanche 1 février 2015

De l'art d'être esclave (suite)

Et dans le fond, cela était un excellent remède contre l'humiliation de mon rendez-vous professionnel. Paradoxalement, je reprenais des forces à être si bien humiliée.

J'avançais donc sur mes escarpins aux talons trop fins. Dans le noir, ma marche se faisait aléatoire, et je serrais fort la main de mon homme. Je savais que j'aurais besoin de ce contact pour ne pas trembler.

Jamais mon besoin de lui n'avait été aussi fort. Il était une partie de moi, en l’occurrence mes yeux. J'étais devenue une extension de lui.

Il m'a attachée les mains dans le dos, avec des menottes, et fait asseoir devant l'homme, sur la table basse. Je savais que cet homme allait détailler mon corps. Et je me demandais s'il allait voir mon sexe épilé sous le voile. Je ne pensais qu'à cela. Comme si je me rattachais à ce dernier symbole de pudeur, pour oublier que j'étais habillée comme une catin.

La voix de l'homme était agréable, il papotait tranquillement avec mon Maitre. Il avait l'air intelligent. J'en savais gré à mon Maitre de me livrer au regard d'un homme bien élevé.

Mes jambes tremblaient un peu. J'essayais de cacher cette émotion. Mon Maitre me caressait doucement la cuisse. Sa main ne me quittait pas, il prenait soin de ne jamais rompre le contact. 

Sa main était tendre et protectrice.  Je savais qu'il appréciait le pouvoir que je lui donnais à ce moment là. Et j'aimais l'idée qu'il soit excité par ce pouvoir.

Il a dit qu'il m'aimait. Jusque-là, il ne l'avait dit que dans un moment d'intimité. Je me suis contentée de sourire. Et j'ai ressenti à mon tour un certain plaisir pervers, qui n'était pas un succédané de celui de mon Maitre. Celui de faire de cet homme inconnu et bien élevé l'instrument de la reconnaissance de ma propre puissance. 

Et en même temps, j'ai ressenti une immense tendresse et une reconnaissance infinie pour cet aveu, dans ce moment où j'étais si vulnérable.

(à suivre)


Réveil claquant...

J'aime sortir doucement d'une nuit profonde, sentir ton corps nu collé au mien, respirer ton odeur et parcourir tendrement ta chair.

Comme si j'étais jaloux de Morphée, j'aime te sentir émerger, ta blottir contre moi, imbriquer ton corps dans le mien tels deux blocs de Tetris, pour que rien ne puisse nous séparer.

Je découvre la couette et déjà tu te mets sur le ventre, alors que mes mains parcourent ta croupe, qui appelent mes tendres claques sur ton postérieur.

La chambre est encore plongée dans le noir, mais ta peau blanche et ta chaleur l'illuminent...lorsque ma première salve fait vibrer ton fessier. 

Silencieuse tu te laisses aller, bercée par les soubresauts de ta chair claquée. Point de violence, juste un réveil réchauffant, à notre image, une montée en température pour bien commencer la journée.

Que j'aime ton cul ma femelle!

Photo: - DR - Auteur Inconnu