dimanche 21 décembre 2014

Tendres retrouvailles...

Quand il n'y a plus que quelques heures entre le moment où je vais revoir mon Doux Dom, mon impatience devient fébrilité. 

La cérémonie commence bien avant que je passe le pas de sa porte... Il faut que je me prépare... M'épiler entièrement, pour être le plus douce possible sous ses doigts. Vernir mes ongles. Lisser mes cheveux. Mettre des habits qu'il aimera. Une robe noire et moulante. Des bas. Puis un léger maquillage.

Alors quand enfin, il ouvre la porte et m'accueille dans ses bras, il y a déjà plusieurs heures qu'il occupe ma tête à temps plein...

Nous nous embrassons, puis il prend le coussin qui m'est désormais familier et le pose à ses pieds. Je viens m'asseoir là, entre ses jambes.

Je suis sa petite chatte de compagnie, celle qui le détend et l'apaise. J'aime être nue et poser ma tête sur son ventre. Me lover à ses pieds et laisser sa chaleur se mêler à la mienne, sentir son désir monter, jusqu'à ce qu'il se penche sur moi et me relève...


Photo: - DR - Auteur Inconnu

Si vous n'avez pas de cadeau pour Noël...

Ce n'est pas forcément parce que vous n'avez pas été sage...
...mais peut-être parce que le Père Noël aura été retenu en route!







Photos: - DR - Auteurs Inconnus

samedi 20 décembre 2014

Tendres retrouvailles...

Qu'il est doux de retrouver mon Atalante...

Lorsqu'elle pénètre en mon antre, nos mains retrouvent les chemins enchanteurs qui nous ravissent, nos lèvres se caressent, nos langues s’entremêlent...

Quelques tendres attentions plus tard, nos retrouvailles se poursuivent au salon, la Belle entre mes jambes, très légèrement vêtue ou bien totalement nue c'est selon, agenouillée sur son coussin, nos caresses réchauffent nos cœurs à mesure qu'elles embrasent nos corps.

Lavés du tumulte de la vie quotidienne, nous retrouvons notre bulle, une bulle apaisante et réconfortante où se mêlent tendresse et luxure. 

C'est ainsi que nous nous exprimons, que nous faisons fi des soit disant bien-pensants. Il m'arrive de la malmener, de la brusquer, de l'humilier mais en chaque instant, je la protège, je veille à son intégrité et surtout...je la chérie... C'est ainsi que nous nous vivons et c'est ainsi qu'elle me bouleverse.

Photo: - DR - Auteur Inconnu

Les choses changent...

Heureux guide d'Atalante, j'apprécie l'amener à se mettre à nu, à se vivre pleinement et la voir s'épanouir dans sa vie de Femme.

Tout aussi tendre que pervers, je caresse tout autant que je "corrige", je libère tout autant que je contrains.

Mon credo...le partage "d'émosensations"



Photo: PhotAL...moi!
Modèle: Mon Atalante

Complices...des mots

Doucement elle est entrée dans ma vie, à pas de chatte. 

Notre union se vit dans l'instant, une complicité sensuelle qui va bien au delà des mots, bien au-delà des maux. Une rencontre riche en partages qui se vit... qui se ressent.

Son esprit aiguisé, doté d'une belle plume méritait de pouvoir s'exprimer en ce lieu et c'est avec un doux bonheur que ma tendre et douce Atalante devient ma complice des mots.

Ce blog qui n'était jusqu'à présent qu'écrit à deux mains...sera à présent écrit à 4 mains...

Ses publications se feront sous la section "Ses mots"

Photo: - DR - Auteur Inconnu

dimanche 14 décembre 2014

Cinglante découverte...vu par Atalante

La badine, le nom est léger et sans conséquence... La badine ? Allons, c'est une plaisanterie... Quel instrument de torture peut porter un nom aussi charmant ?

Quand mon Maître m'a demandé de me mettre contre le bar, j'avais les yeux bandés. Cambrée en arrière, comme il lui plaît que je sois, j'ai attendu le premier coup, avec une impatience intriguée.

J'imaginais un bois tendre et souple, comme une pousse de peuplier. Mais non, la badine est en bambou. Noueux, sec et rigide.

Des petits coups agaçants sur mes fesses, mes jambes et mon dos, suivis de coups plus forts. Je reconnaissais là l'imagination de mon Maître.

Les coups forts me laissaient comme une écorchure cinglante. Une longue brûlure dont la flamme perdurait quelques secondes, avant d'être couverte par une nouvelle onde. Et ceci dans une délicieuse ronde infernale.

Mon Maître chéri me demanda de compter...

50 coups. Une sueur froide sur ma nuque. Mes fesses couvertes de sillons cuisants, que la main légère de mon Maître rendaient plus insupportables. Ma tête commençait à tourner.

100 coups, je commençais à voir de petites étoiles d'or. Le décompte devenait plus difficile.

Ça y est je vais m'évanouir. Mon Maître est là, tout prêt. Il me rattrape, amollie et titubante. Je m'effondre dans ses bras et je respire la délicieuse odeur de son tee-shirt, son parfum mêlé d'ambre et de tabac.

Photo: - DR - Auteur Inconnu

Le Cadre Noir n'a qu'à bien se tenir!



Étreinte de chanvre...

Une odeur singulière, un touché qui se patine avec le temps, j'aime  sortir mes cordes et sentir l'autre se laisser aller à mesure que je l'habille ou bien que je la contrains...

Souvent dans une position vulnérable, j'aime l'étreindre de mes liens, lui imposer une position à laquelle elle ne pourra se soustraire et m'adonner à quelques petites attentions langoureusement tendres...ou bien un brin plus sadiques...

Je suis fasciné par son aptitude à s'abandonner ainsi, son aptitude à se laisser encorder sans deviner la suite des événements, sans savoir si ce prélude "chanvresque" est augure de douceurs ou bien annonciateur de douleurs.

Photo: - DR - Auteur Inconnu

samedi 13 décembre 2014

Cinglante découverte...

Des années que cet instrument me fascinait, tout autant que son maniement m'intimidait... Allais-je le maîtriser aussi bien que je maîtrise floggers et cravache?

Je devine dans les yeux de Ma Belle, la crainte et l'envie lorsque son regard se pose pour la première fois sur l'objet. 

Quelques instants plus tard, s'appuyant sur le bar, jambes écartées, elle m'offre sa croupe. Je commence par promener l'objet tout le long de son corps un long moment...

Je pose la badine en travers de son fessier et commence à l'utiliser comme il se doit, augmentant progressivement l'intensité... La peau de Ma Belle se marque et se boursoufle sous mes cinglantes attentions.

Lorsque je cesse, sa croupe est joliment zébrée. Tendrement, je la prends dans mes bras. Je la sens fébrile. Nous nous posons sur le canapé, elle se blottit contre moi. Nous nous caressons. Mon index s'immisce au creux de ses jambes...Ma Petite Chatte est trempée...confirmant l'état extatique que je lui devinais.

Je nous sais impatient de retrouver cet instrument... N'ais crainte Douceur, dorénavant...elle ne sera jamais très loin! ;-)

Photo: - DR - Auteur Inconnu

dimanche 7 décembre 2014

Intense présence... par Atalante

Quand il est loin de moi, je suis encore pleine de lui, les premiers temps. Je ressens à la fois son manque et sa présence, dans un mélange de nostalgie et de tendresse.

Et parfois, j'ai l'impression que je n'aurais jamais assez de lui, malgré tout ce qu'il pourra me donner. Que mon envie de lui va au delà de lui. Là, les chaînes sont bien inextricables que le chanvre dont il m'enveloppe, avec l'art et le goût pour les belles choses qui le caractérisent.

Alors j'attends la prochaine fois, j'attends de savoir ce qu'il a imaginé... 

Photo: -DR- Auteur inconnu

Chrysalide...vu par Atalante

J'aime que mon Maître m'apprenne à vivre autrement, à désirer autre chose. Plus je me soumets, plus je suis libre. J'aime l'insolence et la réinvention de la soumission qu'il m'impose.

J'aime ressentir la puissance qu'il ressent quand il m'humilie. J'aime qu'il prenne du plaisir à me dégrader et j'aime sentir son excitation quand il le fait. J'aime fondre mes perversions dans les siennes. J'aime la déflagration d'énergie de leur fusion.

J'aime sentir que je lui appartiens, j'aime qu'il sache qu'il peut faire ce qu'il veut de moi, que je me présente totalement vulnérable et totalement désarmée devant lui. J'aime ses cordes, elles sont plus vivantes que n'importe quelle déclaration.

Photo: - DR - Auteur Inconnu

Chrysalide...


A la fois artisan et spectateur privilégiée, j'aime la voir s'affranchir des codes socio-culturels assénés au fil des ans et m'offrir sa métamorphose. J'aime cette transformation, le moment où elle brise ses chaînes pour se lover dans les miennes, le moment où elle se complaît à recevoir le fouet, le moment où l'émotion surgit d'elle alors qu'elle se sent humiliée.

Cette tendre confiance avec laquelle elle s'abandonne à moi, me confiant les clefs de son être, est un don précieux que je reçois comme un honneur et que je m'attacherai à mériter chaque jour.

Photo: - DR - Auteur Inconnu

Intense présence...

Une présence radieuse qui emplit l'espace et réchauffe l'atmosphère. Sereine et apaisée malgré la nudité, elle se meut sous mon regard enveloppant.

En son absence, mes pupilles restent marquées de sa présence, son image gravée en ma tête. Je ferme les yeux et imagine toutes les perversions que je ne lui ai pas faites et repense aux plus importantes...celles qui ont rempli ces instants de tendre chaleur.

Elle fait comme partie de moi, irradiant mon être de sa touchante soumission, réchauffant mon coeur et aguichant mon vît.

A chaque retrouvaille notre fusion nous emmène en d'intenses contrées où se mêlent sensualités, perversions et tendresses. Ces moments suspendent le temps, une parenthèse enchantée qui marque les tripes plus qu'elle ne marque son corps.

Photo: - DR - Auteur Inconnu

vendredi 5 décembre 2014

L'angoisse du premier rendez-vous...par Mon Atalante (Suite)

J'avais un chewing-gum, il me gênait, je ne voulais pas que tu le sentes quand tu m'embrassais. Je l'ai sorti de ma bouche, tu m'as dit de te le donner et tu l'as mâché à ton tour, le geste m'a surprise et touchée.

Tu as sorti ton sexe. Je me suis baissée pour le prendre dans ma bouche. J’étais contente de le retrouver. Je l'ai passé doucement ton gland sur mes lèvres sèches, puis j'ai ouvert la bouche pour l'humidifier. Ton sexe s'est rapidement durci. J'étais contente de moi.

Puis tu m'as relevée et tu m'as emmenée dans ta chambre. Elle était à peine éclairée par une ampoule tamisée. Tu m'as tendu un sachet, dans lequel était pliée une combinaison noire. Tu l'as sortie, tu m'as dit de l'enfiler et de t'attendre sur le lit. Tu es sorti de la chambre.

J'étais fébrile. Tout ce que je faisais était nouveau... J'ai caressé l’intérieur de la combinaison, elle était toute douce. Je l'ai trouvée confortable, elle comportait des petits pieds... A la réflexion, je comprends maintenant pourquoi ce détail m'a marqué: c'était simplement une résurgence de souvenirs infantiles. C'est le genre de combinaison que l'on porte quand on est bébé.

Elle était parfaitement à ma taille. J'étais bien, c'était doux, j'avais comme couverte par une nouvelle peau. Un peu comme un animal. Une jeune chatte.

J'étais vêtue pour ton monde. Cette combinaison, c'était le passeport pour un nouveau moi, sauvage.

J'ai joué un peu avec la fermeture entre mes cuisses, je voyais ma petite chatte apparaître. J'avais l'impression de devenir un objet. Une femme empaquetée, calibrée, prête à la consommation, une petite poupée dédiée au plaisir... A ton plaisir. J'aimais cette idée d'être là juste pour toi.

Le temps était long, je me demandais combien de temps tu allais me laisser comme ça. J'ai attendu quelques minutes à quatre pattes, puis j'ai rejoué un peu avec la fermeture entre mes jambes. Lassée, je me suis relevée et j'ai exploré ta chambre du regard.

Ton pas s'est fait entendre dans le couloir, j'ai repris immédiatement la position que tu m'avais demandée. Tu t'es approché de moi, tu as passé ta main sur ma peau de tissu. Je me sentais féline et gracieuse... Je voyais la légère courbe de mes seins mise en valeur.

Tu as remonté la fermeture éclair de mon dos, puis tu m'as embrassée. Tu venais de fumer, j'ai aimé cette odeur. Puis tu m'as dit de venir avec toi.

Auteur du courrier: Mon Atalante
Photo: - DR - Auteur Inconnu

mardi 2 décembre 2014

Comme une fleur...

Qu'il est bon de voir sa muse accepter de jour en jour davantage son soi profond, la voir prendre du plaisir à satisfaire à mes consignes jusqu'au point d'implorer les tourments sur lesquels, il y a quelques temps encore, elle ne faisait que se masturber.

Comme une enfant qui pénétrerait un magasin de jouet, ses yeux brillent de mille feux, son corps ondule, son intimité devient moite dès lors que s'animent devant elle les objets qui feraient fuir la plupart.

J'aime cette évolution, cette période où pousser par ses tripes elle s'offre encore plus incapable de résister à cette tentation, où dans sa tête se bousculent la morale sociale et son désir de la chair. 

Il y a une saveur particulière lors de cette étape, une sorte de bascule s'opère, comme une renaissance...comme une éclosion.

Je suis son jardinier et c'est plein d'émotions que je m'épanouie à m'occuper de cette fleur.

Photo: - Solomon -