vendredi 5 décembre 2014

L'angoisse du premier rendez-vous...par Mon Atalante (Suite)

J'avais un chewing-gum, il me gênait, je ne voulais pas que tu le sentes quand tu m'embrassais. Je l'ai sorti de ma bouche, tu m'as dit de te le donner et tu l'as mâché à ton tour, le geste m'a surprise et touchée.

Tu as sorti ton sexe. Je me suis baissée pour le prendre dans ma bouche. J’étais contente de le retrouver. Je l'ai passé doucement ton gland sur mes lèvres sèches, puis j'ai ouvert la bouche pour l'humidifier. Ton sexe s'est rapidement durci. J'étais contente de moi.

Puis tu m'as relevée et tu m'as emmenée dans ta chambre. Elle était à peine éclairée par une ampoule tamisée. Tu m'as tendu un sachet, dans lequel était pliée une combinaison noire. Tu l'as sortie, tu m'as dit de l'enfiler et de t'attendre sur le lit. Tu es sorti de la chambre.

J'étais fébrile. Tout ce que je faisais était nouveau... J'ai caressé l’intérieur de la combinaison, elle était toute douce. Je l'ai trouvée confortable, elle comportait des petits pieds... A la réflexion, je comprends maintenant pourquoi ce détail m'a marqué: c'était simplement une résurgence de souvenirs infantiles. C'est le genre de combinaison que l'on porte quand on est bébé.

Elle était parfaitement à ma taille. J'étais bien, c'était doux, j'avais comme couverte par une nouvelle peau. Un peu comme un animal. Une jeune chatte.

J'étais vêtue pour ton monde. Cette combinaison, c'était le passeport pour un nouveau moi, sauvage.

J'ai joué un peu avec la fermeture entre mes cuisses, je voyais ma petite chatte apparaître. J'avais l'impression de devenir un objet. Une femme empaquetée, calibrée, prête à la consommation, une petite poupée dédiée au plaisir... A ton plaisir. J'aimais cette idée d'être là juste pour toi.

Le temps était long, je me demandais combien de temps tu allais me laisser comme ça. J'ai attendu quelques minutes à quatre pattes, puis j'ai rejoué un peu avec la fermeture entre mes jambes. Lassée, je me suis relevée et j'ai exploré ta chambre du regard.

Ton pas s'est fait entendre dans le couloir, j'ai repris immédiatement la position que tu m'avais demandée. Tu t'es approché de moi, tu as passé ta main sur ma peau de tissu. Je me sentais féline et gracieuse... Je voyais la légère courbe de mes seins mise en valeur.

Tu as remonté la fermeture éclair de mon dos, puis tu m'as embrassée. Tu venais de fumer, j'ai aimé cette odeur. Puis tu m'as dit de venir avec toi.

Auteur du courrier: Mon Atalante
Photo: - DR - Auteur Inconnu

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