dimanche 14 décembre 2014

Cinglante découverte...vu par Atalante

La badine, le nom est léger et sans conséquence... La badine ? Allons, c'est une plaisanterie... Quel instrument de torture peut porter un nom aussi charmant ?

Quand mon Maître m'a demandé de me mettre contre le bar, j'avais les yeux bandés. Cambrée en arrière, comme il lui plaît que je sois, j'ai attendu le premier coup, avec une impatience intriguée.

J'imaginais un bois tendre et souple, comme une pousse de peuplier. Mais non, la badine est en bambou. Noueux, sec et rigide.

Des petits coups agaçants sur mes fesses, mes jambes et mon dos, suivis de coups plus forts. Je reconnaissais là l'imagination de mon Maître.

Les coups forts me laissaient comme une écorchure cinglante. Une longue brûlure dont la flamme perdurait quelques secondes, avant d'être couverte par une nouvelle onde. Et ceci dans une délicieuse ronde infernale.

Mon Maître chéri me demanda de compter...

50 coups. Une sueur froide sur ma nuque. Mes fesses couvertes de sillons cuisants, que la main légère de mon Maître rendaient plus insupportables. Ma tête commençait à tourner.

100 coups, je commençais à voir de petites étoiles d'or. Le décompte devenait plus difficile.

Ça y est je vais m'évanouir. Mon Maître est là, tout prêt. Il me rattrape, amollie et titubante. Je m'effondre dans ses bras et je respire la délicieuse odeur de son tee-shirt, son parfum mêlé d'ambre et de tabac.

Photo: - DR - Auteur Inconnu

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