dimanche 21 décembre 2014

Tendres retrouvailles...

Quand il n'y a plus que quelques heures entre le moment où je vais revoir mon Doux Dom, mon impatience devient fébrilité. 

La cérémonie commence bien avant que je passe le pas de sa porte... Il faut que je me prépare... M'épiler entièrement, pour être le plus douce possible sous ses doigts. Vernir mes ongles. Lisser mes cheveux. Mettre des habits qu'il aimera. Une robe noire et moulante. Des bas. Puis un léger maquillage.

Alors quand enfin, il ouvre la porte et m'accueille dans ses bras, il y a déjà plusieurs heures qu'il occupe ma tête à temps plein...

Nous nous embrassons, puis il prend le coussin qui m'est désormais familier et le pose à ses pieds. Je viens m'asseoir là, entre ses jambes.

Je suis sa petite chatte de compagnie, celle qui le détend et l'apaise. J'aime être nue et poser ma tête sur son ventre. Me lover à ses pieds et laisser sa chaleur se mêler à la mienne, sentir son désir monter, jusqu'à ce qu'il se penche sur moi et me relève...


Photo: - DR - Auteur Inconnu

Si vous n'avez pas de cadeau pour Noël...

Ce n'est pas forcément parce que vous n'avez pas été sage...
...mais peut-être parce que le Père Noël aura été retenu en route!







Photos: - DR - Auteurs Inconnus

samedi 20 décembre 2014

Tendres retrouvailles...

Qu'il est doux de retrouver mon Atalante...

Lorsqu'elle pénètre en mon antre, nos mains retrouvent les chemins enchanteurs qui nous ravissent, nos lèvres se caressent, nos langues s’entremêlent...

Quelques tendres attentions plus tard, nos retrouvailles se poursuivent au salon, la Belle entre mes jambes, très légèrement vêtue ou bien totalement nue c'est selon, agenouillée sur son coussin, nos caresses réchauffent nos cœurs à mesure qu'elles embrasent nos corps.

Lavés du tumulte de la vie quotidienne, nous retrouvons notre bulle, une bulle apaisante et réconfortante où se mêlent tendresse et luxure. 

C'est ainsi que nous nous exprimons, que nous faisons fi des soit disant bien-pensants. Il m'arrive de la malmener, de la brusquer, de l'humilier mais en chaque instant, je la protège, je veille à son intégrité et surtout...je la chérie... C'est ainsi que nous nous vivons et c'est ainsi qu'elle me bouleverse.

Photo: - DR - Auteur Inconnu

Les choses changent...

Heureux guide d'Atalante, j'apprécie l'amener à se mettre à nu, à se vivre pleinement et la voir s'épanouir dans sa vie de Femme.

Tout aussi tendre que pervers, je caresse tout autant que je "corrige", je libère tout autant que je contrains.

Mon credo...le partage "d'émosensations"



Photo: PhotAL...moi!
Modèle: Mon Atalante

Complices...des mots

Doucement elle est entrée dans ma vie, à pas de chatte. 

Notre union se vit dans l'instant, une complicité sensuelle qui va bien au delà des mots, bien au-delà des maux. Une rencontre riche en partages qui se vit... qui se ressent.

Son esprit aiguisé, doté d'une belle plume méritait de pouvoir s'exprimer en ce lieu et c'est avec un doux bonheur que ma tendre et douce Atalante devient ma complice des mots.

Ce blog qui n'était jusqu'à présent qu'écrit à deux mains...sera à présent écrit à 4 mains...

Ses publications se feront sous la section "Ses mots"

Photo: - DR - Auteur Inconnu

dimanche 14 décembre 2014

Cinglante découverte...vu par Atalante

La badine, le nom est léger et sans conséquence... La badine ? Allons, c'est une plaisanterie... Quel instrument de torture peut porter un nom aussi charmant ?

Quand mon Maître m'a demandé de me mettre contre le bar, j'avais les yeux bandés. Cambrée en arrière, comme il lui plaît que je sois, j'ai attendu le premier coup, avec une impatience intriguée.

J'imaginais un bois tendre et souple, comme une pousse de peuplier. Mais non, la badine est en bambou. Noueux, sec et rigide.

Des petits coups agaçants sur mes fesses, mes jambes et mon dos, suivis de coups plus forts. Je reconnaissais là l'imagination de mon Maître.

Les coups forts me laissaient comme une écorchure cinglante. Une longue brûlure dont la flamme perdurait quelques secondes, avant d'être couverte par une nouvelle onde. Et ceci dans une délicieuse ronde infernale.

Mon Maître chéri me demanda de compter...

50 coups. Une sueur froide sur ma nuque. Mes fesses couvertes de sillons cuisants, que la main légère de mon Maître rendaient plus insupportables. Ma tête commençait à tourner.

100 coups, je commençais à voir de petites étoiles d'or. Le décompte devenait plus difficile.

Ça y est je vais m'évanouir. Mon Maître est là, tout prêt. Il me rattrape, amollie et titubante. Je m'effondre dans ses bras et je respire la délicieuse odeur de son tee-shirt, son parfum mêlé d'ambre et de tabac.

Photo: - DR - Auteur Inconnu

Le Cadre Noir n'a qu'à bien se tenir!



Étreinte de chanvre...

Une odeur singulière, un touché qui se patine avec le temps, j'aime  sortir mes cordes et sentir l'autre se laisser aller à mesure que je l'habille ou bien que je la contrains...

Souvent dans une position vulnérable, j'aime l'étreindre de mes liens, lui imposer une position à laquelle elle ne pourra se soustraire et m'adonner à quelques petites attentions langoureusement tendres...ou bien un brin plus sadiques...

Je suis fasciné par son aptitude à s'abandonner ainsi, son aptitude à se laisser encorder sans deviner la suite des événements, sans savoir si ce prélude "chanvresque" est augure de douceurs ou bien annonciateur de douleurs.

Photo: - DR - Auteur Inconnu

samedi 13 décembre 2014

Cinglante découverte...

Des années que cet instrument me fascinait, tout autant que son maniement m'intimidait... Allais-je le maîtriser aussi bien que je maîtrise floggers et cravache?

Je devine dans les yeux de Ma Belle, la crainte et l'envie lorsque son regard se pose pour la première fois sur l'objet. 

Quelques instants plus tard, s'appuyant sur le bar, jambes écartées, elle m'offre sa croupe. Je commence par promener l'objet tout le long de son corps un long moment...

Je pose la badine en travers de son fessier et commence à l'utiliser comme il se doit, augmentant progressivement l'intensité... La peau de Ma Belle se marque et se boursoufle sous mes cinglantes attentions.

Lorsque je cesse, sa croupe est joliment zébrée. Tendrement, je la prends dans mes bras. Je la sens fébrile. Nous nous posons sur le canapé, elle se blottit contre moi. Nous nous caressons. Mon index s'immisce au creux de ses jambes...Ma Petite Chatte est trempée...confirmant l'état extatique que je lui devinais.

Je nous sais impatient de retrouver cet instrument... N'ais crainte Douceur, dorénavant...elle ne sera jamais très loin! ;-)

Photo: - DR - Auteur Inconnu

dimanche 7 décembre 2014

Intense présence... par Atalante

Quand il est loin de moi, je suis encore pleine de lui, les premiers temps. Je ressens à la fois son manque et sa présence, dans un mélange de nostalgie et de tendresse.

Et parfois, j'ai l'impression que je n'aurais jamais assez de lui, malgré tout ce qu'il pourra me donner. Que mon envie de lui va au delà de lui. Là, les chaînes sont bien inextricables que le chanvre dont il m'enveloppe, avec l'art et le goût pour les belles choses qui le caractérisent.

Alors j'attends la prochaine fois, j'attends de savoir ce qu'il a imaginé... 

Photo: -DR- Auteur inconnu

Chrysalide...vu par Atalante

J'aime que mon Maître m'apprenne à vivre autrement, à désirer autre chose. Plus je me soumets, plus je suis libre. J'aime l'insolence et la réinvention de la soumission qu'il m'impose.

J'aime ressentir la puissance qu'il ressent quand il m'humilie. J'aime qu'il prenne du plaisir à me dégrader et j'aime sentir son excitation quand il le fait. J'aime fondre mes perversions dans les siennes. J'aime la déflagration d'énergie de leur fusion.

J'aime sentir que je lui appartiens, j'aime qu'il sache qu'il peut faire ce qu'il veut de moi, que je me présente totalement vulnérable et totalement désarmée devant lui. J'aime ses cordes, elles sont plus vivantes que n'importe quelle déclaration.

Photo: - DR - Auteur Inconnu

Chrysalide...


A la fois artisan et spectateur privilégiée, j'aime la voir s'affranchir des codes socio-culturels assénés au fil des ans et m'offrir sa métamorphose. J'aime cette transformation, le moment où elle brise ses chaînes pour se lover dans les miennes, le moment où elle se complaît à recevoir le fouet, le moment où l'émotion surgit d'elle alors qu'elle se sent humiliée.

Cette tendre confiance avec laquelle elle s'abandonne à moi, me confiant les clefs de son être, est un don précieux que je reçois comme un honneur et que je m'attacherai à mériter chaque jour.

Photo: - DR - Auteur Inconnu

Intense présence...

Une présence radieuse qui emplit l'espace et réchauffe l'atmosphère. Sereine et apaisée malgré la nudité, elle se meut sous mon regard enveloppant.

En son absence, mes pupilles restent marquées de sa présence, son image gravée en ma tête. Je ferme les yeux et imagine toutes les perversions que je ne lui ai pas faites et repense aux plus importantes...celles qui ont rempli ces instants de tendre chaleur.

Elle fait comme partie de moi, irradiant mon être de sa touchante soumission, réchauffant mon coeur et aguichant mon vît.

A chaque retrouvaille notre fusion nous emmène en d'intenses contrées où se mêlent sensualités, perversions et tendresses. Ces moments suspendent le temps, une parenthèse enchantée qui marque les tripes plus qu'elle ne marque son corps.

Photo: - DR - Auteur Inconnu

vendredi 5 décembre 2014

L'angoisse du premier rendez-vous...par Mon Atalante (Suite)

J'avais un chewing-gum, il me gênait, je ne voulais pas que tu le sentes quand tu m'embrassais. Je l'ai sorti de ma bouche, tu m'as dit de te le donner et tu l'as mâché à ton tour, le geste m'a surprise et touchée.

Tu as sorti ton sexe. Je me suis baissée pour le prendre dans ma bouche. J’étais contente de le retrouver. Je l'ai passé doucement ton gland sur mes lèvres sèches, puis j'ai ouvert la bouche pour l'humidifier. Ton sexe s'est rapidement durci. J'étais contente de moi.

Puis tu m'as relevée et tu m'as emmenée dans ta chambre. Elle était à peine éclairée par une ampoule tamisée. Tu m'as tendu un sachet, dans lequel était pliée une combinaison noire. Tu l'as sortie, tu m'as dit de l'enfiler et de t'attendre sur le lit. Tu es sorti de la chambre.

J'étais fébrile. Tout ce que je faisais était nouveau... J'ai caressé l’intérieur de la combinaison, elle était toute douce. Je l'ai trouvée confortable, elle comportait des petits pieds... A la réflexion, je comprends maintenant pourquoi ce détail m'a marqué: c'était simplement une résurgence de souvenirs infantiles. C'est le genre de combinaison que l'on porte quand on est bébé.

Elle était parfaitement à ma taille. J'étais bien, c'était doux, j'avais comme couverte par une nouvelle peau. Un peu comme un animal. Une jeune chatte.

J'étais vêtue pour ton monde. Cette combinaison, c'était le passeport pour un nouveau moi, sauvage.

J'ai joué un peu avec la fermeture entre mes cuisses, je voyais ma petite chatte apparaître. J'avais l'impression de devenir un objet. Une femme empaquetée, calibrée, prête à la consommation, une petite poupée dédiée au plaisir... A ton plaisir. J'aimais cette idée d'être là juste pour toi.

Le temps était long, je me demandais combien de temps tu allais me laisser comme ça. J'ai attendu quelques minutes à quatre pattes, puis j'ai rejoué un peu avec la fermeture entre mes jambes. Lassée, je me suis relevée et j'ai exploré ta chambre du regard.

Ton pas s'est fait entendre dans le couloir, j'ai repris immédiatement la position que tu m'avais demandée. Tu t'es approché de moi, tu as passé ta main sur ma peau de tissu. Je me sentais féline et gracieuse... Je voyais la légère courbe de mes seins mise en valeur.

Tu as remonté la fermeture éclair de mon dos, puis tu m'as embrassée. Tu venais de fumer, j'ai aimé cette odeur. Puis tu m'as dit de venir avec toi.

Auteur du courrier: Mon Atalante
Photo: - DR - Auteur Inconnu

mardi 2 décembre 2014

Comme une fleur...

Qu'il est bon de voir sa muse accepter de jour en jour davantage son soi profond, la voir prendre du plaisir à satisfaire à mes consignes jusqu'au point d'implorer les tourments sur lesquels, il y a quelques temps encore, elle ne faisait que se masturber.

Comme une enfant qui pénétrerait un magasin de jouet, ses yeux brillent de mille feux, son corps ondule, son intimité devient moite dès lors que s'animent devant elle les objets qui feraient fuir la plupart.

J'aime cette évolution, cette période où pousser par ses tripes elle s'offre encore plus incapable de résister à cette tentation, où dans sa tête se bousculent la morale sociale et son désir de la chair. 

Il y a une saveur particulière lors de cette étape, une sorte de bascule s'opère, comme une renaissance...comme une éclosion.

Je suis son jardinier et c'est plein d'émotions que je m'épanouie à m'occuper de cette fleur.

Photo: - Solomon -

dimanche 30 novembre 2014

Miroir mon beau miroir...

Alors que quelques jours auparavant, elle éprouvait des difficultés à se regarder dans le miroir en s'adonnant à une fellation sur un gode ventouse, je la surprends à plusieurs reprises en train de s'observer, se regarder, se trouver belle...telle Narcisse, allant même jusqu'à me confesser qu'elle s'observait, le vendre collé à la table et harnachée de cordes, je la possédais vigoureusement.

J'aime la voir prendre confiance en elle à mesure qu'elle plie, à mesure que nos débauches nous unissent, à mesure que ce qu'elle ressentait au fond d'elle même lui devienne une intense réalité.

Elle est magnifique, touchante, son corps aguicheur et ses désirs profonds me laissent entrevoir de très belles choses...profondes...intenses...

Il n'est pas toujours aisé d'être confronté à ses désirs intérieurs, de se voir à l'image réelle de ce que l'on se ressent...mais petit à petit...pas à pas elle avance sur ce chemin où je la guide avec bonheur et délectation.

Photo: -DR- Auteur Inconnu

dimanche 23 novembre 2014

Viens là Ma Chatte...

Il n'est plus grand bonheur que de se retrouver, que de sentir ses mains froides chercher le réconfort de ma chaleur, de sentir son souffle se lover aux creux de mes bras.

Sa chair pas encore marquée qui s'offre à mon regard, je sens comme une bouillonnante chaleur m'envahir. M'enivrant de son parfum, je dessine les contours de nos ébats à venir.

Ces tendres instants qui précèdent nos torrides tempêtes nous connectent l'un à l'autre, lui permettent de se laver du stress du monde extérieur, m'offrent la confirmation que mes tendres perversions lui sont vitales.

A mesure que sa température corporelle monte, je sens ses mains parcourir mon corps, alors que caresse après caresse, je reprends possession du sien.

Tu es à moi Petite Chose...Tu es à moi!

Photo: - DR - Auteur Inconnu

mardi 18 novembre 2014

Le repos du guerrier...ou le dessert de la soumise

Tendre moment complice d'après dîner, lorsque ma féline s'approche le regard espiègle, amusée de ma demande silencieuse de la vouloir s'occuper de mon chibre.

Je prends mes aises dans le canapé et la laisse s'amuser avec mon vît comme une chatte avec son jouet... Quelques caresses,  son nez qui se colle à ma peau pour humer ce parfum qu'elle apprécie, pour s'enivrer de mes effluves intimes. 

Quelques coups de langue et mon pieu de chair reprend vie. Doucement, sa langue court le long de ma tige...jusqu'à prendre en bouche mon gland enfin révélé par mon excitation grandissante.

Fermant les yeux je me laisse aller, la laissant mener cette joute bucco-génitale sensuelle. 

Savourant chacune de ses attentions, je sens ma sève bouillonner au fond de moi...Dans quelques instants, je perdrai tout repère me vidant tout entier au fond d'elle, emporté par ses ardeurs agiles.

Photo: - DR - Auteur Inconnu

dimanche 16 novembre 2014

Sensuelles retrouvailles...

Comme si nous n'avions jamais été séparé, nos lèvres se sont retrouvées, mes mains ont repris possession de cette délicieuse petite féline...

Délicieux échanges, délicieux partages, les yeux embués d'émotions de temps à autres, les marques qui se dessinent de nouveau à mesure que le corps danse sous ce flot de sensualité.

Une jolie poupée, aimant se retrouver chatte, lascive et indécente à mesure que je m'amuse à la chauffer, à mesure que je m'amuse à la malmener.

Elle ne peut chercher à nier ses ressentis, ses émotions, sa cyprine dégoulinante de son con et son corps ondulant sous mes vibrations prouvent son envie, son besoin d'être ainsi possédée...

Photo: - DR - Auteur Inconnu

mercredi 12 novembre 2014

Retour au calme...

A l'image d'un sculpteur, j'aime contempler ma matière avant de la travailler pour ressentir la manière dont je vais l'aborder. 

Pas le moindre centimètre carré de sa peau ne demeure sans que mon regard ne se soit posé dessus.

Tendre transition entre le monde extérieur et notre bulle, il est pour moi nécessaire. Il me plaît de voir l'autre retrouver le calme, échapper au tumulte de cette vie "publique" pour se plonger là où nous pouvons nous ressentir tels que nous sommes réellement, avant que la fougue de nos ébats nous procure ces délicieuses vibrations tant recherchées.

Entre chairs blanches et chairs marquées par nos ébats précédents, mon regard voyage au gré de ses courbes jusqu'au moment où, nous ressentant elle et moi totalement apaisés, je pourrai me consacrer à l'essentiel... la Belle!

Photo: - DR - Auteur Inconnu

mardi 11 novembre 2014

Délicieuses caresses...

Elle n'est pas sans ignorer la suite logique de ma demande de la voir se mettre en travers de mes genoux... demandeuse de mes cuisantes caresses, elle ne résiste pas et montre presque un certain empressement.

Une main posée sur son cou, de l'autre je lui caresse la croupe au travers de l'étoffe. Je masse, caresse ma propriété, je la sens, entends son souffle de plus en plus fortement.

Délicatement, je soulève sa jupe...plus aucun rempart entre sa peau blanche (pour l'instant!...) et ma main. 

En effleurant son derme, je la sens réagir, comme si ce contact presque imperceptible n'était pas assez et que son impatience en voulait plus... tout de suite.

MON temps est notre unité de mesure... Je vais à mon rythme peu importe son envie. Je souris, conscient que son impatience pour être fessée deviendra dans quelques temps des supplications pour que je cesse...

Je malaxe son séant laissant déjà quelques petites traces de mon passage... Une petite tape sur chacune de ses fesses et déjà sont postérieur tremble... Encore des caresses, puis une nouvelle série de claques un peu plus appuyées... Sa peau commence à rosir, alors que je passe ma main sur son postérieur, je sens ses doigts se décrisper en lâchant mon pantalon.

Quelques sonorités d'ordres liquides s'échappe de son entre-jambes lorsque je pétrie ses miches tel le boulanger pétrissant son pain...

Une nouvelle série plus longue et plus dense que la précédente. Ses doigts se crispent de nouveau, son fessier s'ébranle m'offrant le plaisir de voir l'onde sensuelle de chaque impact courir le long de sa chair. 

Nous approchons de ses limites...tendrement, je me saisis de ses poignets alors que je caresse sa chair rougie et qui me renvoie sa chaleur...

Je reprends mon oeuvre, accompagné de ses petits cris... Je sens qu'elle va bientôt implorer pour que je cesse, mais invariablement j'augmente encore l'intensité... Elle se débat, cherchant à protéger sa croupe de mes fessées. Ferme je la maintiens... Prenant conscience de son incapacité à mes détourner de mon objectif... elle se résigne à abdiquer, me demandant de cesser.

De nouvelles caresses... Je lui fais part de mon amusement à la voir avec le feu au cul. Avec le temps, elle sait que ce n'est pas parce qu'elle le demande que je m'arrête... Perversement, je resserre ma main sur ses poignets et reprends mon travail, lui prodiguant de nouvelles claques appuyées, bercé par ses demandes, ses suppliques pour que cela cesse.

Les fessées laissent place à de tendres caresses, je sens son corps tout entier se relâcher, je lâche ses poignets et la sens étreindre ma cuisse.

Nous restons ainsi quelques instants, sans un mot. Peu à peu elle reprend ses esprits, et glissant sur ses genoux, je plonge mon regard dans ses yeux humides. La prenant dans mes bras, nous nous embrassons amoureusement.

Comme à son habitude, elle est allée devant le miroir pour observer son séant et souriante, le regard encore humide, elle s'est de nouveau jeté dans mes bras.

Ma Belle...que j'aime m'occuper de toi!

Photo: - DR - Auteur Inconnu

lundi 10 novembre 2014

L'attente silencieuse

Cet être qui s'abandonne à mon regard inquisiteur et qui m'offre si délicieusement la vue de son corps m'émeut au plus profond de mon être.

Comme si mon regard se faisait touché, mes yeux la caressent, s'immiscent dans chacun de ses sillons.

Seuls les glaçons s'entrechoquant dans mon verre brisent le silence. Nul besoin de mots, nul besoin de toucher, son corps m'est connecté alors que je dessine les contours de ce qui va suivre...

Immobile devant sa danse lancinante je savoure ce moment où son désir se fait appel, où son corps tout entier m'implore, tendant vers moi sa croupe avide de mon vît.

Tout doux ma Belle, dans quelques instants mon regard ne sera plus seul à se poser sur toi...à te posséder.

Photo: - DR - Auteur Inconnu

dimanche 9 novembre 2014

L'angoisse du premier rendez-vous...par Mon Atalante


Quand j'ai pris le métro, ma journée se finissait. J'avais passé une partie de mon temps dans les transports, entre mes cours et mes rendez-vous. J'étais lasse, mais curieuse de savoir ce que tu m'avais préparé. Toutefois, quand je suis montée dans le métro, j'ai eu un petit doute quant à la pertinence de venir te voir après une journée si chargée.

En m'asseyant sur un strapontin de la ligne 10, je me suis doucement laisser aller à mes rêveries, la main sur mon portable pour pouvoir réagir immédiatement à tes sms.

J'ai fermé les yeux, posé mon dos contre le dossier. J'ai pensé à toi. A ce que tu m'avais dit sur ta tenue. Tu serais habillé pour l'occasion. Sans plus de détail. J'imaginais que tu me recevrais en harnais de cuir et fouet. Je savais que ta tenue symboliserait la frontière entre le monde tel qu'il est, et ton monde. Celui dans lequel tu m'invitais.

De vagues doutes m'assaillaient. J'allais être dans une position de vulnérabilité, entre les mains d'un inconnu. J'étais dans une situation dangereuse. Paradoxalement, cela me galvanisait. Le danger, la possibilité d'une destruction fantasmée excitait mon imagination. Se livrer, victime et martyr pour le plaisir d'un inconnu : un don bien plus vaste que du sexe.

Personne ne savait où j'allais. J'avais dit à mon compagnon que je me rendais chez une vague connaissance. Mais j'avais pris soin de laisser une adresse, la tienne, sur un post-it, posé nonchalamment sur le bureau... Comme une petite énigme, dont il me plaisait d'imaginer le scénario. D'abord ma disparition. L'inquiétude. L'appel à ma connaissance. Sa réponse négative. La perplexité. La découverte du post-it. L'ignorance du nom de mon ravisseur. L’enquête. Les perquisitions. Et puis ma découverte....

J'étais à la fin de mon cycle, ce qui marque, en général une baisse de mon désir. Le moment où je suis le plus Chatte, c'est la première quinzaine. Une petite femelle en chaleur qui se frotte aux ourlets de son maître, bouleversée d'hormones.

Mais je savais que notre rencontre serait assez fertile en découvertes et étrangetés pour pallier à ce contretemps biologique. Mon désir serait cérébral. J'engrangerai chacun de tes gestes, chacune de tes paroles, comme un film que je me passerai indéfiniment lors de mes séances de caresses intimes.

Je sautais de rame en rame de métro. Est-ce que j'allais vivre l’humiliation de la survenue de mes règles pendant les jeux que tu m'imposerais? J'étais partie sans prévoir de protection, cela me tourmentait. Mais, dans une espèce de délire, je me disais que j'étais capable de contrôler mon corps et qu'il ne se passerait rien.

Dans la nuit, je marchais vite, je m'en voulais d'être en retard. Je m'étais trompée de ligne, ce qui m'avait fait perdre dix minutes. Je voyais cette erreur comme une fuite symbolique. Mais il ne me serait pas venue à l'idée de fuir réellement.

Je savais que tu m'attendais. Je ne voulais pas te décevoir. Je t’inondais de messages, consciente que ce n'était qu'un piètre tour de passe passe.

Après quelques tâtonnements, je reconnaissais enfin ta rue. La félicité. Je tapais ton code et montais les marches. Est-ce que mon cœur battait plus fort ? Je ne sais pas. Je crois que j'étais un peu déconnectée. Je me regardais monter les marches, comme si un regard extérieur m'observait. J'étais à la fois actrice et spectatrice de ce que je faisais. Ma conscience était dissociée.

Je me préparais à faire quelque chose qui n'appartiendrait qu'à nous, que personne ne saurait jamais, quelque chose de fou, intense et absolu.

Tu m'as ouvert la porte, et tu m'as prise dans tes bras.Tu n'étais pas en harnais. Tu avais des bottes, un tee shirt noir et un pantalon moulant. J'ai senti ta chaleur. Ton tee shirt sentait la lessive, une odeur d'enfance. Tu m'as serrée contre toi, j'ai reconnu la forme de ton corps, la douceur de ta peau, sous ton tee-shirt. J'ai niché ma tête dans ton cou. J'ai senti ton odeur. Et là, j'ai enfin cessé d'être spectatrice de moi-même.

Auteur du courrier: Mon Atalante
Photo: - DR - Auteur Inconnu

Retour à l'état sauvage...

Parce qu'il n'est plus belle chose que d'être le témoin d'un retour à l'état sauvage, j'aime voir l'autre s'oublier, se laisser aller à mes tendres perversions et retrouver son état sauvage 

De cet apparent déséquilibre, de celui qui impose, dicte et conduit, à celle qui subit, obéit et plie, naît une troublante osmose, une sensation de partager des instants uniques bien plus forts que ne pourraient les décrire des mots.

Peu importe les apparences, peu importe les stigmates, la beauté de ce partage, de cette fusion, trouve son essence au plus profond des êtres, et ne peut au final qu'être totalement compris par lui et par elle... parce que c'est LUI, parce que c'est ELLE.

Photo: - DR - Auteur Inconnu

samedi 8 novembre 2014

D'heureux tours...Mon annonce

Homme Dominant disposé et disponible recherche une femme soumise qui rêve de s'abandonner pour une prise en main ferme, directive, juste et bienveillante.

Cérébral et imaginatif, j'aime conduire l'autre vers l'abandon, la prendre en main, me nourrir de ses aspirations, de ses envies, de ses espoirs pour façonner cet être à l'image de ce qu'elle se ressent.

Protecteur et bienveillant, je ne conçois pas cette relation sans de profonds échanges, une mise à nu de l'âme autant que celle du corps.

Je vous souhaite prête à faire le grand saut, avec un profond désir de devenir celle en qui l’officielle, la muse et la putain fusionnent.


Photo: - DR - Auteur Inconnu